Dans les publicités comme dans les magazines, l’on voit de tout jeunes mannequins et cela semble tout à fait normal. En effet, le mannequinat ne semble pas être considéré comme un travail à proprement parlé, pourtant, il s’agit bien d’une activité rémunératrice. Bien que l’enfant prenne souvent cette activité comme un jeu ou un travail, il doit être conscient de ses droits afin que personne ne puisse les lui ôter.
Qu’est-ce qu’un enfant mannequin ?
Un enfant exerce la profession de mannequin lorsqu’il répond à quelques critères. Pour commencer, il doit être âgé de 3 mois à 16 ans. Au-delà de cet âge, on peut dire que c’est un mannequin adulte. Il doit dégager de la personnalité, avoir un physique ou un trait particulier et être photogénique. Au même titre qu’un adulte, l’enfant mannequin participera à divers événements (castings, essayages, défilés…). Il devra s’armer de patience, d’une facilité d’adaptation et de beaucoup de motivation.
Que dit la loi sur le mannequinat des enfants ?
Faire travailler un enfant est particulièrement règlementé car la loi préserve leur intégrité comme leur équilibre. Un représentant légal se doit d’accompagner l’enfant durant les castings et différentes prestations. Une visite médicale avant embauche, effectuée par un médecin pédiatre agrée aux frais de l’agence, sera nécessaire afin de déterminer si la santé de l’enfant lui permet de devenir mannequin. L’enfant ne doit pas être contraint par ses parents, il doit aimer ce qu’il fait et le considérer comme un loisir.
L’agence qui recrute un enfant doit obligatoirement se trouver dans les départements limitrophes, à proximité de son habitat. Cette même agence doit être titulaire d’un agrément préfectoral permettant de suivre rigoureusement la scolarité de l’enfant. De même, elle doit disposer d’une licence agréée d’agence de mannequins et d’un « agrément enfant » délivré par la Dass. Le règlement concernant le rythme de travail doit être appliqué sans aucune dérogation. L’enfant ne peut exercer cette profession que durant ses heures de repos et les heures doivent être limitées. Si une prestation se déroule à plus de 200 km de l’agence, le jour de déplacement devra être différent afin de ne pas surcharger l’enfant. Ce dernier lui sera facturé en sus.